from FIVE GREAT ODES by Paul Claudel
Est-ce qu’on dit que la mer a péri parce que l’autre vague déjà,
Et la troisième, et la décumane, succède
A celle qui se résout triomphalement dans l’écume ?
Elle est contenue dans ses rivages et le Monde dans ses limites,
Rien ne se perd en ce lieu qui est fermé,
Et la liberté est contenue dans l’amour,
Ebats
En toutes choses d’inventer l’approximation la plus exquise,
Toute beauté dans son insuffisance.
Je ne vous vois pas, mais je suis continu avec ces êtres qui vous voient.
On ne rend que ce qu’on a reçu. Et comme toutes choses de vous
On reçu l’être, dans le temps elles restituent l’éternel.
  Does the sea perish, because another wave, and a third,
and the great tenth wave, follows
This, triumphantly dissolving in spray ?
The ocean is held within its shores, and
The world in its limits,
and nothing is lost within this closed space,
And freedom is held within love,
And strives
In all things to create the most exquisite approximation,
all beauty where it falls short.
I do not see you,
but prolong those who do.
What is given is only what is received,
And as all things have had
Their being from you, in time they restore what is eternal.