Les cinq caprices pour violon et piano m’ont été commandés par Radio France pour l’émission intitulée “Alla breve”. La règle du jeu consistait à écrire une pièce qui puisse être diffusée sur les ondes en cinq fois, chacune des parties devant durer environ deux minutes. Cette proposition m’a séduit et plutôt que de voir ces contraintes comme des limitations, je les vis comme source de liberté. La forme générale étant décidée, il ne me restait qu’à m’ébattre et laisser aller mon imagination. De fait, le titre révèle ce sentiment et fait référence à la notion de libre invention et de fantaisie contenues dans ces pièces.

(Carnegie Hall - Note de Programme du Weill Recital Hall, 1999)